Les chats, tout comme les chiens, peuvent souffrir de pathologies cardiaques souvent insidieuses.
Ces maladies sont diverses et nécessitent une investigation particulière pour pouvoir juger de leurs conséquences sur la santé de l’animal et du besoin ou non d’une prise en charge médicale appropriée.
En effet, les symptômes associés à des insuffisances cardiaques chez le chat sont multiples. Souffle cardiaque, essoufflement, perte d’état général, auscultation de « bruit de galop »… ces différents signes doivent nous alerter sachant que l’impact de ces maladies peut être dangereux.
L’exploration de la fonction cardiaque et de la tension artérielle sont précieux pour pouvoir instaurer un traitement adéquat.
L’évolution de la médecine et la performance des examens complémentaires nous permettent d’offrir aux animaux malades une thérapeutique large et souvent satisfaisante pour leur donner du confort de vie et limiter la vitesse d’évolution de la pathologie cardiaque. Un souffle cardiaque, audible à l’auscultation classique, nous renseigne uniquement sur la présence d’une turbulence du sang au sein de la pompe cardiaque. Ce souffle peut être gradé en fonction de son intensité́. Pour pouvoir pronostiquer d’une pathologie associée à un souffle, il est nécessaire de réaliser des examens complémentaires.
Le Dr Isabelle Chamouton se charge, à la clinique, de la réalisation de ces différents examens. La maladie cardiaque la plus fréquente chez le chat est la Cardiomyopathie Hypertrophique (CMH).
Les chats, tout comme les chiens, peuvent souffrir de pathologies cardiaques souvent insidieuses.
Ces maladies sont diverses et nécessitent une investigation particulière pour pouvoir juger de leurs conséquences sur la santé de l’animal et du besoin ou non d’une prise en charge médicale appropriée.
En effet, les symptômes associés à des insuffisances cardiaques chez le chat sont multiples. Souffle cardiaque, essoufflement, perte d’état général, auscultation de « bruit de galop »… ces différents signes doivent nous alerter sachant que l’impact de ces maladies peut être dangereux.
L’exploration de la fonction cardiaque et de la tension artérielle sont précieux pour pouvoir instaurer un traitement adéquat.
L’évolution de la médecine et la performance des examens complémentaires nous permettent d’offrir aux animaux malades une thérapeutique large et souvent satisfaisante pour leur donner du confort de vie et limiter la vitesse d’évolution de la pathologie cardiaque. Un souffle cardiaque, audible à l’auscultation classique, nous renseigne uniquement sur la présence d’une turbulence du sang au sein de la pompe cardiaque. Ce souffle peut être gradé en fonction de son intensité́. Pour pouvoir pronostiquer d’une pathologie associée à un souffle, il est nécessaire de réaliser des examens complémentaires.
Le Dr Isabelle Chamouton se charge, à la clinique, de la réalisation de ces différents examens. La maladie cardiaque la plus fréquente chez le chat est la Cardiomyopathie Hypertrophique (CMH).
Cardiomyopathie Hypertrophique
Insidieuse et souvent asymptomatique dans ses premiers stades, elle engendre un épaississement de la paroi du muscle cardiaque.
Cet épaississement conduit à une diminution de volume des cavités cardiaques et de ce fait, à une diminution du volume de sang éjecté à chaque contraction du cœur, donnant lieu à l’insuffisance cardiaque. La maladie se déclare généralement chez des chats âgés de 5 à 7 ans et concerne plus souvent les mâles que les femelles.
Certaines races sont plus susceptibles de développer cette maladie que d’autres : Maine Coon, le Persan, le Ragdoll, le Sphinx, le British et l’American shorthair…
Les causes peuvent être génétiques et donc décelables par des tests de dépistages (permettant d’exclure les individus porteurs de la reproduction).
Néanmoins, la CMH peut également être acquise et secondaire à une hypertension ou une hyperthyroïdie.
Les symptômes observés sont souvent de l’essoufflement, parfois une baisse d’état général et, dans les stades les plus avancés, de la toux.
Conséquences de la CMH ?
L’hypertrophie du muscle cardiaque conduit progressivement à une diminution du volume des cavités cardiaque (et donc du remplissage cardiaque).
La « pompe » ne peut donc pas recevoir et envoyer tout le volume sanguin nécessaire à chaque battement.
Pour compenser ce manque d’éjection, la fréquence cardiaque augmente. Des congestions veineuses peuvent apparaître (œdème pulmonaire, épanchement thoracique, ascite…) et la stase veineuse augmente le possibilité de trombo embolie (se manifestant par une paralysie soudaine et très douloureuse des membres postérieurs).
Cardiomyopathie Hypertrophique
Insidieuse et souvent asymptomatique dans ses premiers stades, elle engendre un épaississement de la paroi du muscle cardiaque.
Cet épaississement conduit à une diminution de volume des cavités cardiaques et de ce fait, à une diminution du volume de sang éjecté à chaque contraction du cœur, donnant lieu à l’insuffisance cardiaque. La maladie se déclare généralement chez des chats âgés de 5 à 7 ans et concerne plus souvent les mâles que les femelles.
Certaines races sont plus susceptibles de développer cette maladie que d’autres : Maine Coon, le Persan, le Ragdoll, le Sphinx, le British et l’American shorthair…
Les causes peuvent être génétiques et donc décelables par des tests de dépistages (permettant d’exclure les individus porteurs de la reproduction).
Néanmoins, la CMH peut également être acquise et secondaire à une hypertension ou une hyperthyroïdie.
Les symptômes observés sont souvent de l’essoufflement, parfois une baisse d’état général et, dans les stades les plus avancés, de la toux.
Conséquences de la CMH ?
L’hypertrophie du muscle cardiaque conduit progressivement à une diminution du volume des cavités cardiaque (et donc du remplissage cardiaque).
La « pompe » ne peut donc pas recevoir et envoyer tout le volume sanguin nécessaire à chaque battement.
Pour compenser ce manque d’éjection, la fréquence cardiaque augmente. Des congestions veineuses peuvent apparaître (œdème pulmonaire, épanchement thoracique, ascite…) et la stase veineuse augmente la possibilité de trombo embolie (se manifestant par une paralysie soudaine et très douloureuse des membres postérieurs).